Convention internationale sur la biodiversité
Citation
CTA. 1994. Convention internationale sur la biodiversité. Spore 54. CTA, Wageningen, The Netherlands.
Permanent link to cite or share this item: http://hdl.handle.net/10568/60664
Abstract/Description
L’idée d’élaborer une convention globale sur la biodiversité a été lancée en 1985 par l’Alliance mondiale pour la nature (UICN) afin de mettre de l’ordre dans les multiples conventions sectorielles et de les regrouper dans un cadre commun...
Notes
L’idée d’élaborer une convention globale sur la biodiversité a été lancée en 1985 par l’Alliance mondiale pour la nature (UICN) afin de mettre de l’ordre dans les multiples conventions sectorielles et de les regrouper dans un cadre commun En juin 1992, a la Conférence ´des Nations unies sur l’environnement et le développement (CNUED) à Rio, la convention a pu être signée par 153 pays, plus la CEE. Elle est entrée en vigueur en décembre 1993.
Visant tout d’abord à protéger la faune en la flore sauvages et leurs habitats naturel, le champ de la Convention s’est, au fur et à mesure de sa préparation, étendu à l’ensemble du monde vivant (plantes cultivées, animaux domestiques, micro-organismes et a son utilisation.
Les principes fondamentaux comprennent:
Le droit souverain des pays d’exploiter leurs propres ressources selon leur politique d’environnement. Pour faire de la prospection, il faut un agrément préalable qui est soumis à la condition d0un partage équitable des avantages liés à l’utilisation des ressources. La notion de patrimoine commun de l’humanité est refusée catégoriquement par de nombreux pays du Sud.
Le lien est fait entre l’accès au matériel génétique et l0accés aux technologies permettant de conserver la biodiversité et de l’utiliser durablement.
Le partage équitable des bénéfices découlant de l’utilisation des ressources génétique
avec les pays dont elles sont originaires
Cette convention s’imposait. Les pays riches n’ont que peu de biodiversité mais ils possèdent les techniques pour l’exploiter. Pour les pays pauvres, c’est l’inverse les uns ne peuvent pas se passer de autres.
Quelles compensations offrir aux fournisseurs de ce nouvel or vert. Prévoir un mécanisme de financement pour aider les pays qui ont la biodiversité et qui n’ont pas l’argent pour la conserver. Mais comment peut-on donner un prix à ce vivant es pays du Sud souhaitent le création d’un Fonds international spécifique, géré par une agence de Nations unies et alimentée par des contributions obligatoires. Les pays donateurs du Nord préfèrent rattacher au Fonds pour l’environnement mondial (FEM ou GEF pour global environmental facilité), un nouvel organisme géré par la Banque Mondiale.
«La diversité du monde vivant ressemble à une vaste Qui alors doit les charges de ce bien collectif. Les pays en développement où se trouvent encore les ressources les plus importantes Ou les pays développés qui en sont les premiers utilisateurs » demande Laurence, Directeur de Solagral- Pour les pays du Sud, il importe de conserver la maîtrise de lieurs propres ressources génétiques et d’imposer à ceux qui voudraient les exploiter un échange dont les termes éguitables. Ainsi, la nécessité de conserver la biodiversité pourrait fournir aux pays du Sud l0occasion d0obtenir une sorte de nouvelle donné économique internationale.
Subjects
AGRICULTURE EN GÉNÉRAL;Collections
- CTA Spore (French) [4636]