Note Pratique: Concevoir des approches transformatives sensibles au genre dans le contexte des droits des femmes aux terres et aux ressources

Larson, A.M.; Meinzen-Dick, R.; Morgan, M.; Atmadja, S.; Bailey, A.; Cronkleton, P.; Elias, M.; Gallagher, E.J.; Garner, E.; North, H.; Paez Valencia, A.M.; Trautman, S.; Choden, T.; Olivera, R.G.; Beltchika, N. (2025) Note Pratique: Concevoir des approches transformatives sensibles au genre dans le contexte des droits des femmes aux terres et aux ressources. Rome (Italy): International Fund for Agricultural Development (IFAD), 37 p.

L’accès aux terres et aux ressources, et leur contrôle, sont essentiels à l’autonomisation des femmes, car il s’agit non seulement de moyens de production fondamentaux, mais aussi de déterminants du statut social et du pouvoir politique. Cependant, les femmes des zones rurales sont confrontées à de nombreux obstacles à la garantie de leurs droits fonciers, notamment un accès limité aux ressources et aux services tels que les financements, les soins de santé, l’éducation, les informations sur les marchés, les intrants agricoles et la technologie. Ces obstacles sont souvent aggravés par des problèmes systémiques plus aigus en période de conflits ou de crises économiques, alimentaires ou environnementales. Garantir les droits des femmes aux terres et aux ressources est fondamental pour atteindre les objectifs de développement durable (ODD). En effet, d’après le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme, le renforcement des droits fonciers des femmes permet une amélioration de leur statut, conditions de vie, sécurité alimentaire, santé, éducation, et les protègent contre la violence basée sur le genre (VBG). Ces droits sont essentiels pour la démocratie, la paix, le développement durable et la sécurité. Pour relever ces défis, des mesures proactives sont nécessaires pour transformer les inégalités femmes-hommes profondément ancrées dans les politiques officielles et les normes sociales informelles. La promotion de l’équité dans l’accès, le contrôle et l’utilisation des terres et des ressources ne peut se faire qu’en composant avec ces institutions formelles et informelles et en les transformant, y compris les régimes coutumiers, afin de promouvoir l’équité sociale et de genre.